REDBEARD OVERLAND


Redbeard Overland


Localisation : Bretagne

Véhicule : Honda CR-V 2005 2.0 i-VTEC rehaussé full Ethanol

Matériel iKamper : Skycamp 3.0 Mini & Disco Series

Mode de vie : Exploration dans tous les sens du terme. Notion du risque un peu boiteuse, donc entrepreneur hasardeux. J'aime raconter quelque chose, par l'image ou par les mots. Très exigeant envers moi-même, donc migraine garantie. Quand je ne suis pas devant la suite Adobe, au volant de mon CRV, ou derrière ma caméra, je fais de la plongée, de la chasse sous-marine, Gravel sur des pistes de VTT, du canoë, du fitness et des randonnées avec notre Bouvier. Pour la minute daron, j'aime déguster un cigare accompagné d'un Scotch ou d'un Bourbon, devant un bon vieux système Hi-Fi.

Meilleur conseil : Arrêtez d'être paralysé par l'analyse. Soyez dans l'action, puis avisez ! Don't Overthink, don't Overload, just go Overland 🙂

Mon voyage rêvé : Mon amour de l'Overlanding à grandi à travers les créateurs de contenus Américains (mes confrères Ambassadeurs !!). Naturellement, j'ai envie de faire tout ce que j'ai pu y voir, et qui m'a inspiré : de l'Utah à Zion, Bryce Canyon, Capitol Reef, Arches, Canyonlands, Valley of Gods ou encore l'Alaska, la Valley of the Moon au Chili. Je suis amoureux des paysages lunaires, instables et chaotiques.

Où peut-on te trouver pendant ton jour de repos ? : Avec ma compagne et mon chien, ou à la salle de sport à papoter au lieu de m’entraîner !

Devise : Mon combo gagnant : Le courage n'est pas de dire ce qu'on pense mais d'être ce qu'on dit - Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes - Merci pour les roses, merci pour les épines.


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Bio


Alexandre Henry, Breton pur beurre, imprévisiblement adepte des paysages rocheux, à la nature chaotique et instable. Très peu intéressé par l'école, mais toujours apprécié des professeurs, j'étais chahuteur, mal à l'aise avec les interdits, et plus intéressé par le fait de nouer des liens sociaux, raconter des histoires et divertir la galerie. Le week-end, je faisais du BMX et du Skate, mais ce que j'aimais le plus, c'était de filmer mes copains en faire, puis passer mes soirées sur Windows Movie Maker. Quand je démarrais la Playstation 1, c'était écrit "Entertainment", je crois que c'est ce que j'aime faire. En 4ème, on m'a proposé de redoubler ou de m'envoyer dans une filière des métiers de l'industrie. J'ai choisi cette filière car il était impossible pour moi de perdre plus de temps ici. C'est une fois là-bas que j'ai compris que 90% de ceux qui y étaient avaient surtout un problème de comportement. Je devais sortir d'ici. J'ai visité une école d'art, je trouvais qu'ils avaient de beaux ordinateurs et qu'il y avait beaucoup de filles. Le directeur en avait marre de mes emails et m'a promis que j'aurais une place là-bas si j'étais le premier des 3 classes de mon école. Je n'avais jamais travaillé autant, et je l'ai été. J'y suis allé, et c'est là que je suis tombé amoureux non seulement de la suite Adobe, mais aussi de ma compagne. J'ai eu la chance de beaucoup voyager durant mon enfance, beaucoup en Asie, mon père ayant notamment vécu en Inde. L'exploration et la découverte ne m'a jamais quitté, et étant de nature indépendante, l'Overlanding m'a paru être une évidence. Sans le vouloir, je suivais les traces de mon grand-père, amoureux de son Patrol, mais aussi conducteur tout-terrain pour les pompiers de Côte d'Armor. Aujourd'hui, je vie pour l'aventure, et mon plus grand rêve est que ça soit l'aventure qui me fasse vivre.


Comment iKamper a changé votre façon d'appréhender l'aventure? iKamper nous à tout simplement permis d'aller plus loin, plus longtemps, et avec plus de confort. La première barrière à l'aventure, c'est la préparation. Plus vous limitez les étapes qui précèdent l'aventure, plus vite vous y serez. Savoir que notre lit est toujours au-dessus de notre tête, prêt à être utilisé, ça n'a pas de prix. J'allais presque l'oublier : le Disco Series nous permet de nous rassembler autour d'un mode de cuisson convivial, et qui par ses contraintes et son aspect, apporte pleins de nouvelles idées de cuisine, qu'on ne fait pas chez soi. Et pour l'anecdote, il nous a même permis de ne plus apporter nos assiettes, et donc de se passer de cette vaisselle. On mange dessus !!



Meilleure / pire histoire de camping: Je vais commencer par la pire, que vous pouvez d'ailleurs vivre avec nous sur cette vidéo. Durant plusieurs jours d'Overlanding en Espagne, nous quittions le désert des Bardenas pour rejoindre le Parc de la Sierra de Guara. Après avoir été chassé de notre randonnée par un feu de forêt, nous traversons la vallée jusqu'à rejoindre le flanc Est de la chaîne de montagne. Depuis la vallée, nous grimpons à nouveau par des sentiers bien escarpés, et c'est lorsque nous installions notre campement que Caroline aperçoit une fumée au loin. Le temps d'estimer le potentiel de cette menace, et on commençait déjà à y voir des flammes. Ni une ni deux, nous jetons tout dans le coffre de notre CRV, il fallait dorénavant redescendre cette montagne, et vite. Une fois en bas, l'adrénaline couplée à la crainte de dormir proche d'un feu nous pousse à rouler de nuit vers notre prochain checkpoint : Alquézar.


La nuit suivante, aussi disponible en vidéo, le contraste à celle que je viens de vous compter explique sûrement mon engouement : nous roulions sur la magnifique piste menant aux Muralla de Finestras, une piste ardente et constamment en bord de falaise. Fatigués, nous commencions à désespérer de ne trouver aucun moyen de camper avec cette dite falaise. Tout d'un coup, un chemin annexe s'ouvre sur la droite, nous l'empruntons, et découvrons plus tôt que prévu une magnifique place déserte en pleine nature, vue sur les sommets. Ce soir-là, nous avons cuisiné des Tacos bœufs, chipotle, guacamole, fromage sur notre Disco Series, le ciel était magnifiquement étoilé, et j'ai dormi comme un bébé.


Mon TED talk serait : Sortez de ce qu'on vous vend comme étant la normalité et le bon schéma à suivre, ne mangez pas à la virtualisation, la sédentarité et la stérilisation qu'on essaie de nous vendre. La vérité se trouve ailleurs et est bien plus brute, simple et primitive qu'on ne le pense. Retournez aux origines, renouez avec le vivant, avec l'animal, avec l'insécurité, l'inconnue. Un environnement très précis nous a permis d'évoluer durant des centaines de milliers d'années. On ne change pas la chimie du cerveau en un demi-siècle, faites attention de ne pas vivre déconnecté de cet environnement précis. Il est de plus en plus démontré que la majorité des peines modernes viennent de là 🙂


Personne sur son lit de mort regrettera de ne pas avoir passé plus de temps devant TikTok, Netflix, devant des jeux-vidéos, ou à rechercher la satisfaction matérielle et hiérarchique ultime qui n'arrivera jamais. Gardez en tête que tout peut très vite s'arrêter. Il y a une date de début, une date de fin, vous n’y échapperez pas, alors faites en sorte qu'il se passe des choses réelles entre les deux ! Se contenter de produire et de consommer ne me semble pas être le meilleur des plans.


On me dit souvent que sur nos vidéos Expédition Overland, il nous "arrive plein de trucs". C'est pourtant évident, quand on quitte la passivité pour l'action, le virtuel pour le réel, qu'on renoue avec la nature instable et imprévisible, il arrive plein de trucs. Et vous en serez les premières victimes ! Chacun peut vivre sa propre aventure, servez-vous de ce pourquoi vous donnez 35h par semaine, pour vous équiper. Pas d’un nouveau gadget de canapé, mais d’outils qui vous permettront d’explorer. Prenez les chemins les moins empruntés, je vous garantie que vous n'allez pas le regretter, et que votre histoire sera unique. La vie est tellement belle, et malgré le discours anxiogène, cette planète est incroyable.